Comme chaque année au début de l’été, le sujet des piqûres de guêpe revient sur le devant de la scène.
Pourtant, en lisant l’article d’Agora Vox, on apprend qu’en réalité le nombre de guêpe n’augmente pas soudainement, mais suit un schéma annuel typique :
« En hiver, toutes les guêpes meurent, mis à part les futures fondatrices, qui vont hiverner dans un abri. Arrivé au printemps, elles émergent de leur léthargie et vont se mettre en quête d’un endroit propice pour bâtir leur nid, seules. Une fois les premiers éléments de construction mis en place, la fondatrice va rapidement pondre quelques œufs, puis poursuivre la construction du guêpier. Il lui faudra attendre plusieurs semaines avant que ses premières ouvrières n’émergent et vont l’aider à la construction du nid. Pendant ce temps, elle ne pourra poursuivre la construction du nid que lentement, devant s’occuper de la construction, la ponte, son alimentation et celle des larves. »
Ensuite, l’évolution du guêpier va de plus en plus croître : plus il y aura d’ouvrières, plus le guêpier va rapidement évoluer.
On pourrait ainsi croire que l’évolution est exponentiel, mais il n’en est rien :
« Le guêpier est soumis aux aléas climatiques, aux éventuels prédateurs, aux parasites, à la durée des journées et à la quantité de ressources disponibles. Ainsi, de nombreux nids vont avorter bien avant l’apparition des premiers sexués, et sur un nombre défini de nids de départ, très peu vont pouvoir fournir des sexués. »
Voilà peut-être pourquoi on parle d’années à guêpe et d’années sans.
Source : La Saison des guêpes