Comment reconnaître et soigner une piqûre de fourmi ?

Dans l’imaginaire collectif, les fourmis sont des petits insectes plutôt inoffensifs. La plupart du temps, cela est vrai. Il existe toutefois certaines espèces moins sympathiques que d’autres, qui piquent de manière inopinée. À quelles espèces faut-il faire attention ? Comment reconnaître et traiter une piqûre de fourmi ? Ce qu’il faut savoir pour bien réagir. 

Que se passe-t-il en cas de piqûre de fourmi ?

Il existe pas moins de 10 000 espèces de fourmis dans le monde. En France, le climat tempéré fait que l’on a peu, voire pas, de chance de rencontrer une espèce de fourmis très dangereuse. La fourmi la plus « à craindre » dans nos contrées européennes est la fourmi rouge. Cette espèce pique la peau à l’aide d’un aiguillon situé au bout de son abdomen et injecte son venin.

Dans de nombreux cas, la réaction provoquée par la piqûre d’une fourmi rouge est minime. Mais parfois, elle cause quelques petits désagréments. Ces derniers prennent différentes formes :

  • rougeurs ;
  • petits boutons rouges / papules ;
  • légères boursouflures ;
  • douleurs ;
  • démangeaisons ;
  • cloques.

Les réactions bénignes disparaissent généralement en l’espace de quelques heures ou quelques jours. Néanmoins, chez certaines personnes, la piqûre de fourmi donne lieu à une réaction allergique. Dans ce type de situation, différents signes peuvent être observés :

  • rougeurs prononcées ;
  • nausées ;
  • gonflements de la langue ou d’autres parties de corps ;
  • urticaire ;
  • maux de tête ;
  • douleurs prononcées ;
  • évanouissement.

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Bon à savoir 

Il existe d’autres fourmis, plus « agressives », pouvant créer de sérieux désagréments. La piqûre de la Paraponera clavata, par exemple, crée une douleur similaire à celle d’un coup de fusil. On trouve surtout ces types de fourmis dans des contrées lointaines, comme l’Amérique du Sud ou encore l’Océanie.

Comment réagir en cas de piqûre de fourmi ?

Voici ce qu’il faut, idéalement, faire en cas de piqûre de fourmi.

  1. S’éloigner de la colonie

Les fourmis se déplacent presque toujours en groupe. De ce fait, il n’est pas rare de se faire piquer plus d’une fois lorsque l’on rencontre une espèce un peu agressive. Éloignez-vous donc le plus rapidement possible pour limiter les risques.

  1. Ôter rapidement le dard

Balayez rapidement de la main (de préférence couverte) les fourmis qui se sont invitées sur vos vêtements, dans vos cheveux ou sur toute autre partie de votre corps.

  1. Retirer ce qui serre

Cela inclut par exemple les bijoux. L’objectif ? Ne pas entraver la circulation sanguine. Cela est particulièrement important pour les personnes sujettes aux allergies.

  1. Extraire le venin

En cas d’allergie, une partie du venin peut être retirée à l’aide d’une pompe anti-venin ASPIVENIN® dans les 3 minutes suivant la piqûre. L’opération est facile et rapide à réaliser.

  1. Nettoyer la peau

Utilisez de l’eau et du savon sur la zone concernée. Cela contribue à éliminer les traces de venin, mais pas seulement. L’eau fraîche apporte un sentiment d’apaisement bienvenu. Le soulagement peut aussi être apporté par l’application de froid.

Si vous soupçonnez une réaction allergique, consultez un médecin, voire allez à l’hôpital dans les plus brefs délais. Pour rappel, les numéros d’urgence à composer sont le 15 ou le 112.

Piqûres de fourmis : comment les éviter ?

Quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour limiter les risques de piqûres de fourmis ?

  • Rester loin des fourmilières

Si vous remarquez une fourmilière lors d’une balade en plein air, gardez vos distances ! Ne la piétinez pas et ne vous asseyez pas juste à côté.

La première raison à cela est que vous ne savez pas à quel type de fourmi vous avez affaire. La deuxième : si vous êtes en présence de fourmis rouges, elles n’hésiteront pas à vous piquer si elles se sentent menacées.

En pratique, pour les fourmis rouges, il faut ouvrir l’œil dans les milieux humides et frais comme les bois. Les fourmis aiment notamment les vieilles souches de bois, le dessous des pierres, ainsi que la mousse des arbres morts.

  • Couvrir sa peau

Limiter les zones de peau exposées quand on est pleine nature est le B.A.-BA de la prévention. Portez si possible des vêtements longs et ne marchez pas pieds nus, même dans l’herbe.